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les réactions
25 mars 2013 : Lettre de M.Francis Hillmeyer (Député du Haut-Rhin) à la FILPAC-CGT
25 mars 2013 : Lettre de M.Francis Hillmeyer à M.Michel Lucas, Président du Crédit Mutuel
APPEL
pour la sauvegarde
et le développement du pluralisme
de la Presse en Alsace

Collectif Information, Pluralisme
& Débat Citoyen
Manifestation du 10 septembre à Strasbourg :
PAS DE RESIGNATION !







Les salariés des DNA dans la manif contre la réforme injuste des retraites
Signez la pétition de soutien pour la défense de la Presse en Alsace
Motion de soutien
aux salariés de Nice-Matin

Depuis le 26 mai 2014, Nice-Matin est placé en redressement judiciaire.

Cette situation est consécutive à la gestion irresponsable de Philippe Hersant, aujourd’hui exilé fiscal en Suisse. La justice doit, avant tout, être rendue sur les responsabilités écrasantes de ce voleur.

Le tribunal de commerce de Nice doit se prononcer sur des projets de reprise le jeudi 23 octobre 2014. Parmi les différents projets présentés, ceux du groupe Rossel et l’homme d’affaires Georges Ghosn (ancien propriétaire de La Tribune et de France Soir) prévoient des mesures catastrophiques en matière de suppressions d’emplois, d’avenir des publications et d’attaques contre les acquis sociaux des salariés, qui ne portent aucune responsabilité dans la situation désastreuse de leur entreprise. A ce titre, le mieux-disant social et éditorial du projet de reprise déposé par les salariés doit faire l’objet d’une étude prioritaire.

Les salariés du journal L’Alsace, réunis en assemblée générale du personnel le mercredi 22 octobre, affirment leur solidarité dans le combat de nos camarades de Nice-Matin pour la défense de l’emploi, des acquis et de leurs publications.

Avec la FILPAC-CGT, ils prendront toute leur place dans la mobilisation et les actions définies démocratiquement pour soutenir les revendications des salariés de Nice-Matin.

Mulhouse, le 22 octobre 2014

DNA Strasbourg
ASSEMBLEE GENERALE DES ACTIONNAIRES
DU GROUPE L’ALSACE

Le 13 juin 2013

Intervention de Hubert Strauelreprésentant des salariés

En tant que porteur des voix du comité d’entreprise, et au nom des salariés, je souhaiterais donner notre analyse face aux évolutions en cours au sein de notre groupe. Afin que les choses soient claires, nous voterons contre les résolutions qui nous sont proposées ce jour, et ne donnerons pas quitus au conseil. Plusieurs raisons nous conduisent à adopter cette position.

Nous subissons, depuis plusieurs années, des restructurations d’une dimension sans précédent. Des décisions aux conséquences graves nous sont imposées, sans qu’à aucun moment, les points de vue des représentants des salariés ne soient pris en compte. Ainsi, en l’espace de deux ans, le périmètre de la holding est passé de 39 sociétés, à 9 actuellement. D’ici 2014, ne subsisteront plus que 4 sociétés. De nombreux arguments ont été défendus pour justifier ces choix. Il s’agissait d’apurer les comptes et de redonner une nouvelle dynamique à notre groupe, recentré exclusivement sur son activité presse. Hors, nous faisons le constat que, loin d’améliorer la situation financière, celle-ci s’est considérablement dégradée. Le coût de ces restructurations, financier mais également humain, pèse d’un poids considérable sur l’économie de nos entreprises et leur capacité à se développer.

Concernant l’activité presse, rien n’est fait pour en assurer le développement. Alors que tous les plans de retour à l’équilibre se soldent par autant d’échecs, le doute est permis quant à notre faculté  de retrouver des comptes positifs. C’est la conséquence d’une stratégie d’accompagnement du déclin, présenté comme une vérité absolue et incontournable, exclusivement basée sur la baisse des coûts. Cette politique se solde par la pression sur l’emploi, sur les salaires, et fait la preuve de son inefficacité.

Nous ne nions pas la réalité d’une crise profonde de la presse quotidienne d’information. Les mutations en cours dans les pratiques de lecture en sont une des causes. Il est sûr que, si rien n’est entrepris dans ce domaine, notre avenir restera incertain. Depuis que le Crédit Mutuel est à la tête du premier groupe de presse de France, nous sommes confrontés à une stratégie de concentration jamais connue. Sur ce plan,  les choix opérés accélèrent le processus d’uniformisation des contenus. Continuer sur cette lancée, ce n’est pas rendre service aux journaux. Bien au contraire, nous risquons d’accentuer la baisse d’intérêt des lecteurs pour nos produits, alors que la presse écrite joue un rôle prépondérant dans l’information de la population.

C’est pourquoi nous condamnons l’opération de transfert du Pays à son concurrent, L’Est-Républicain, sous prétexte que son exploitation générerait 1,5M€ de pertes par an. Il ne suffit pas d’affirmer que le journal continuera à être édité, ni de marteler une vague promesse de garantie de tous les emplois pour rassurer les salariés. A qui fera-t-on croire que L’Est-Républicain maintiendra une publication source de perte ? Et, si ce journal devait disparaître, on ne voit pas en quoi L’Est-Républicain aurait besoin de 40 salariés supplémentaires pour faire ce qu’il fait en Franche-Comté. En tout état de cause, la question du rayonnement des deux quotidiens sur le nord de la Franche-Comté est clairement posée. Il s’agit de l’aspect le plus important de ce dossier. C’est pourquoi nous proposons la tenue d’une table ronde, réunissant les directions des deux groupes et les représentants des salariés, pour débattre de l’avenir et du développement de la presse en Franche-Comté.

Au risque de nous tromper, nous avons le sentiment que notre groupe a dépassé la phase de la restructuration pour s’engager dans un démantèlement programmé. Au vu de la situation financière préoccupante de notre groupe, tant du point de vue des fonds propres que des comptes d’exploitation, il y a urgence à définir un vrai plan d’avenir permettant d’assainir les comptes et de développer l’activité. Nous savons que le Crédit Mutuel a les reins suffisamment solides pour nous soutenir dans cette démarche. De quelle façon, sur quelles bases ? Nous sommes prêts à engager le débat. Comme lui, les salariés n’ont qu’un souhait : que notre entreprise remonte la pente, retrouve du dynamisme et des comptes positifs. Les représentants des salariés, les organisations syndicales affirment leur volonté et leur disponibilité pour y parvenir.


Progression de la FILPAC CGT
qui confirme sa place de
1ère organisation syndicale !


Les salariés du Journal ont largement voté pour les candidats de la Filpac, malgré les tentatives de déstabilisation, les attaques personnelles et autres délations de certains syndicats à l’encontre des candidats Filpac ! Cela n’honore pas leurs auteurs qui, par ce comportement, ont donné une bien piètre image du « syndicalisme » !

Merci à tous celles et ceux qui ont, par leur vote, validé le travail et la pratique démocratique de la CGT ! Nous ne nous trompons pas de combat ! Notre démarche est plus que jamais axée sur la défense des intérêts de tous les salariés, et ceci dans un contexte de « turbulences » pour la presse et face à un actionnaire dont l’objectif de « rationalisation » fragilise la pluralité des titres. Pour  cet objectif, nous appelons au rassemblement le plus large afin de peser sur les choix de l’actionnaire et porter nos revendications.












Presse en Alsace :
LETTRE OUVERTE AUX POLITIQUES
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